Le monde est minuscule
une lunule rongée jusqu’au sang
Je le croyais géant
J’imaginais sans peuple
d’immenses vacuités
d’intenses marécages
de profondes forêts
Un petit être fragile
portant dans ses artères
des ombres indécises
a refermé ses paupières
sur ma vie
si petite qu’un rien l’a froissée
si intense qu’il l’a recrachée
comme il secoue sa poussière
depuis des millions d’années
Le monde est minuscule
une toupie dansant sur un caprice
Je le croyais géant
mais c’est peut-être moi
qui ai un peu grandi
Correctrice, rédactrice, écrivain, poète, photographe 
Une toupie … infiniment compliquée à mes yeux !
Bravo, Colette !
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Aux miennes aussi, mais sincèrement, je le croyais plus grand. Merci Gilles.
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Le monde est miniscule… c’est vrai parceque toi est grande comme poéte, ma belle Colette!
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Merci ma belle peintre !
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