Si j’osais (chroniquelette)

Je suis une amie fidèle et une femme engagée. Lorsque je fais une promesse, je la tiens. Ainsi suis-je partie à Rennes, sur la demande de mon éditrice, co-animer avec un autre poète une après-midi de lecture. Le public restreint ne venait pas pour moi mais pour lui et pour l’éditrice aussi, bien sûr, ce dont je n’ai été nullement gênée. Il y a belle lurette (j’adore l’expression) que je regarde avec amusement l’agitement des gens autour de la chose littéraire et je prends les choses comme elles viennent.

Simplement, je n’avais pas envie de lire mais de dire, d’incarner un peu ces textes qui me sont venus et que d’habitude j’oublie, une fois publiés, n’ayant guère l’habitude de me collectionner moi-même.

Je me suis donc retrouvée devant un parterre uniquement féminin face à des regards qui s’attendaient à s’ennuyer un peu de ma présence. Et puis il s’est passé un petit truc,  comme un petit fil de sincérité tendu entre les paires d’yeux et moi.

Ca valait donc la peine de rester soi, même si le train est long entre Lyon et Rennes !

 

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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2 commentaires pour Si j’osais (chroniquelette)

  1. Comme quoi il n’y a rien de pire que les a priori 😉

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