Dans le jardin du Ranelagh
un La Fontaine ventru
penche une perruque congrue
sur un corbeau enrichi d’un camembert
Il se dit du lieu qu’il est espace vert
et ses grands arbres noblement parés
voient passer dans leurs allées
des diplomates bien gourmés
et quelques autres beaux notables
Je leur préfère un peu plus loin
de vieux porches moyenâgeux
des balcons blancs encorbellés
et la septuagénaire
qui arbore dignement
sur son épaule de tweed
un grand cacatoes rose et gris
assorti à son fume-cigarette
Le théâtre est fermé
Un petit Léonard et une Capucine
tournent sur un manège en poussant
des cris d’orfraie
Même ici sous les beaux marronniers
il n’y a guère que la chaussée
qui soit muette
Vous seriez donc Passy par là… on s’y croirait. Faites-moi signe si vous êtes toujours dans la capitale, que l’on partage ce café dans un de ces beaux endroits. La journée est encore plus belle ici aujourd’hui 😉
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Bonjour Antonio, hélas non, je suis passée en coup de vent et déjà revenue. Mais à un prochain passage, ce sera avec plaisir !
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Très, très beau!!!
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Merci, Barbara !
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