Je n’ai pas cédé
ma main sur mon ventre a jeté
plein de graines de temps
plein de grains de printemps
plein d’envie de soleil sur les toits
J’ai couru sous la pluie encore une fois
j’ai parlé à chaque arbre du chemin
j’ai souri au vieil homme qui palabrait tout seul
à l’ombre de ses enfants perdus
J’ai dansé avec des fleurs de glycine dans les mains
j’ai senti crisser sous mes pas plein de petits cailloux
Je n’ai pas cédé
J’ai couru si vite hors de la maison
pour voir entre les nuages
filtrer d’un petit orage
quelques gouttes et trois rayons
Il faut croire, mon ami,
auquel je rêve sans le voir
que la vie se cramponne
encore plus à mes jambes
qu’à mon cou
ça galope, ça galope et ça galope crin au vent, rire au lèvres et la bouille toute éclaboussée de printemps….j’aime vos envolées à la Pré-vert(e)…
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Merci Jean, s’envoler en galopant, un paradis !
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