Un peu de ciel dans mon café

Mon processeur interne est ralenti

par 356 pensées indésirables

plusieurs virus épars et aussi une fable

qui transforme les crapauds en héritiers du vent

Je pourrais bien m’en aller quelque part

chercher sur les bateaux le cri des goélands

ou m’imaginer lierre dans la forêt

grimpant à l’assaut d’un tronc vénérable

Je pourrais bien partir toute seule

puisque la nuit ne retient rien

pas même de ma tête l’ombre

qui parle aux murs

Le ciel s’est levé avec moi

sans plus faire de bruits

à qui parle la nuit

quand tout le monde dort ?

Mon processeur interne

me dit que j’ai grand tort

d’éveiller mon cerveau

alors que tout mon corps

est encore alangui

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article a été publié dans Mon réflex et moi, univers d'images. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

2 commentaires pour Un peu de ciel dans mon café

  1. Jeandesantec dit :

    Paf! votre poème est une balle qui troue le brouillard et laisse jaillir des rayons de soleil. Vous êtes plus efficace que l’aspirine.

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.