Mon processeur interne est ralenti
par 356 pensées indésirables
plusieurs virus épars et aussi une fable
qui transforme les crapauds en héritiers du vent
Je pourrais bien m’en aller quelque part
chercher sur les bateaux le cri des goélands
ou m’imaginer lierre dans la forêt
grimpant à l’assaut d’un tronc vénérable
Je pourrais bien partir toute seule
puisque la nuit ne retient rien
pas même de ma tête l’ombre
qui parle aux murs
Le ciel s’est levé avec moi
sans plus faire de bruits
à qui parle la nuit
quand tout le monde dort ?
Mon processeur interne
me dit que j’ai grand tort
d’éveiller mon cerveau
alors que tout mon corps
est encore alangui
Paf! votre poème est une balle qui troue le brouillard et laisse jaillir des rayons de soleil. Vous êtes plus efficace que l’aspirine.
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Ha ha, merci, et nul besoin d’ordonnace , ici 🙂 !
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