Je suis en atelier de réparation
depuis mon os frontal
jusqu’aux talons
Traquant la moindre malfaçon
vissant muscles et ganglions
tendons, nerfs, chair et artères
J’explore, mannequin vivant
ma sulfureuse matière
j’oins de corps gras
mon corps prospère
et huile dans ses contreforts
le moindre atome déclinant
Mais que ferai-je sans outils
de cette boîte clôturée
qui est le chef de cette armée
cet appendice ossu, bombé
sans autre tectonique des plaques
qu’une soudure mal ficelée
de ma caboche malmenée
des mandibules au pariétal
là où nulle poussière d’étoiles
n’effleure la mer cervicale
où tout se crée ?
Alambique et poésie font ici bon ménage
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Pourvu que le cru qui en sortira en vaille la peine ! Merci Jean, pardon pour cette réponse tardive 🙂
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