J’ai cherché le pays des arbres
des pierres et des mousses
mais je n’ai rien trouvé
Seul un grand tronc usé
comme la silhouette
d’un qu’on a quitté
un jour de colère
m’a tendu sa ramée
La Feyssine crachait
son lot de baigneurs
et de filles hystériques
chatouillées par le bras des flots
A genoux j’ai guigné
quelques coquelicots
et j’ai dormi sur l’herbe
comme si elle et moi
poussions très loin d’ici