Machin est mort.
Mon ami machin vient de faire paraître son dernier ouvrage, magnifique.
Le poème de machin enterre Lamartine, Garcia et Rilke.
Machin a reçu un prix :
a) Si mérité parce que je le connais
b) Totalement immérité parce que je le connais
c) Machin est un vendu.
Voulez-vous souscrire à la commande du dernier opus de machin ?
C’est scandaleux, pourquoi personne n’aime-t-il machin ?
Machin est un imbécile.
Lettre (dédicace, identification) à et de machin.
Ce que dit (montre, publie et vend) machin est :
- sublime
- magnifique
- si vrai
- ! (ou !!, !!!, etc.)
Alors, ayant fermé toutes les pages, débranché tous les appareils, et refusé obstinément de lire autre chose qu’un livre, de regarder autre chose que le dehors, je sens renaître ce quelque chose de libre, d’inabouti, de fluctuant, de palpitant, de si merveilleusement subjectif : mon propre goût volatile et qui sait si bien que le monde n’a aucun nombril (ouf !).
Effectivement : ouf !
Votre texte me rappelle le sujet de « Fruits d’Or » de Nathalie Sarraute.
Gabrielle
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Bonjour Gabrielle, heureuse de vous rencontrer ici. Oui, l’analogie est bien vue, bien que parfaitement fortuite. Je vais aller découvrir votre site. Belle journée, Gabrielle.
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