Soudain, juillet s’est tu
Eloignée vers les plages, l’illusion du grand large
les seaux et le varech, le sel et les pieds nus
sur du sable bien coiffé et sa grande raie impeccable
la voix des villes s’est envolée
Il reste le chat qui dort sur les chaises au jardin
le solitaire et son chien
la petite fille qui crie maman à chaque marche
et mes doigts endormis sur un clavier d’après-midi
cliquetant une berceuse lente
Je pense à ces deux amoureux sereins
dont la bouche est si muette que le monde s’y arrête
Un seul oiseau à ma fenêtre avec son bec désabusé
par la blanche poussière d’été
toque à petits coups rythmés
Si je dors tout éveillée, belle au foyer dormant
le nez dans son café
est-ce que le futur, aussi étrange que moi,
m’embrassera quand même ?
le futur? il vous embrasse déjà et avec une bouche de goulu et de gourmet….:-)
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Oh je suis en retard pour lire ce chramant commentaire et y répondre, pardon ! Merci, les deux me vont bien :! !
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