Je suis assise sur l’ombre de ton doute
Entre mes paupières, mon grand regard filet
tente d’attraper la lumière du jour
La pluie s’y refuse, qui entre dans la maison
ruisselle sur le parquet et détrempe mes livres
Un silence vétilleux campe sur les toits
Je lis pour la centième fois le mot amour
admonestation, mainmise, orgueil, ulcération, roture
Ardemment mécréante, que fais-je de mon cœur dur ?
Posé entre fougère et passiflore, il s’émollie
pacifiquement offert à la tiédeur du jour
Je suis assise dans le carré de mon hypoténuse
le ciel, à l’angle du toit, cherche à s’enfuir
« Je suis assise sur l’ombre de ton doute » « entre fougère et passiflore »…voila des images qui me font rêver et emportent à la majorité absolue le monde de mes sentiments et de mes pensées.
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Une majorité qui m’impressionne ! Merci, Jean 🙂
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Bravo, Colette! Des images comme des bijoux…
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