Le ciel n’y voit goutte sous l’orage
la fenêtre est bercée de pluie
rincée de nuit, grêlée du bruit
des rafales cinglant le toit
La grande flotte des mirages
s’avance majestueuse et fuit
drapée de nuit, frottée du bruit
des rêves qui se brisent sur la voie
Le jour essore non sans mal
ses draps trempés de dur crachin
niellé de nuit, grevé du bruit
des voitures qui roulent au pas
Le ciel n’y voit goutte sous l’orage
j’attends que le matin me voie