Avec mon dos qui ne peut pas
servir de marche vers le ciel
Avec mon cou de cigogne
sans maison
Avec mes seins contreforts
d’une attente vaine
Avec mes pieds d’arbre
qui veut marcher
je n’ai pas plus d’histoire
et de pugnacité
que le grand pan de ciel
sur ma tête levé
Avec mon fin drapeau
de vent et de soleil
avec ma main
que la tienne a lâchée
je cherche les cigales
et le sirop sucré
au cœur des fleurs d’automne
que même le grand froid
ne peut mâcher
Vous êtes toujours aussi agréable à lire, vos textes sont comme des oreillers que l’on secoue et d’où sortent toutes sortes d’espièglerie et cependant, quelques plumes, pas les plus moches, portent la marque de la profondeur et de la vie. J’aime beaucoup. Vous me rafraîchissez toujours 🙂
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Un grand merci, Jean, c’est un très joli encouragement que je reçois avec grand plaisir.
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