Lorsque du doigt je n’effleure qu’une touche de clavier
45 centimètres de plastique assemblés
il me semble qu’autrefois mes empreintes digitales
biométriquement parlant se marquaient sur d’autres toiles
Deux mètres carrés de peau me sont meilleur paysage,
mosaïque de tons chauds de la neige au teint de sable
qui supporte les frissons, la chaleur et les orages,
qu’un grand écran plat et bleu, où ne passe nul nuage
Je mettrai un point de vie où l’honneur n’entre pas
à poser ma main sur un bras, à caresser de nouveau
plus qu’une image virtuelle, un visage même vieilli
qui me parlera de vie
Que serons-nous devenus à force de rester cachés
a l’abri de dures machines qui ont plutôt triste mine
je vous le demande un peu ?
C’est pour ça que je vais marchant
souriant et aussi parlant de voix vive dans la rue
dont même la peau grenue,
qui se languit de terre brune,
me raconte parfois sous la lune
des histoires de vie et de sang
Joli poème
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Merci Patrick L.
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