Le ciel rosit péniblement entre deux lignes de fracture
un long plissé de drap jauni, un étendard de salissures
Parfois, je me demande si les étoiles blotties plus haut
se réjouissent de ne plus voir nos œuvres assassines
peut-être nous ont-elles oubliés depuis longtemps ?
Partant de la campagne à la nuit tombée, j’en vis une seule
un œil minuscule dans un grand couchant noir
Derrière la fenêtre de mon carrosse, je l’appelai en secret
Je voulus qu’elle me voie, qu’elle se rappelle d’en bas
mais rien ne me fit signe et je renonçai
Aujourd’hui, cherchant en vain le grand froid de l’hiver
j’ai scruté tout au loin quelque signe éloquent
Mais seul le grand œil d’une grue sans pattes ni col
a dardé sur ma tête son laser inquiétant
Il faudra donc chercher plus loin, plus haut, plus longuement
Moi, j’aimerais tant que le ciel se souvienne
de mes pas d’enfant
Le ciel, oui mais , toi, t’en souviens-tu de tes pas d’enfant ?
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Bonjour Mébul, oui, très bien et sans nostalgie, mais ce qui me manque aujourd’hui, ce sont les grands ciels étoilés que j’admirais à la campagne, la pollution électrique et la pollution tout court nous enprive de plus en plus de cela.
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Oups, mais, (sans espace).
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