Cui-cui (one more time again)

En cette période de relativisme absolu,

où tout est art, beau, affirmation du génie

j’ai aimé regarder un oiseau maladroit

tenter sur une patte de garder l’équilibre

sur une branche marginale secouée de vent

Elle m‘a semblé si familière cette boule plumeuse

cramponnée à sa branche sans y croire vraiment

pendant que de grands corbeaux cisaillaient le ciel

d’un vol franc et rapide

L’oiseau n’était pas beau, mais le suis-je davantage

sauf quand je ris de lui et de moi

pareillement perchés sur des nids improbables

peut-être que ce drôle d’oiseau, c’était moi.

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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2 commentaires pour Cui-cui (one more time again)

  1. Mébul dit :

    Y avait-il un miroir (sourire) ?

    J’aime

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