Je ne détesterai pas les hommes en raison de leur passé
Je ne déterre pas, à grandes pelletées
les mânes rancis des ancêtres et leur vision étriquée
Peser un homme à l’aune de ses gènes, peu me chaut
Moi, je vis au présent, il pèse bien assez
A quoi bon progresser si on tire derrière soi
accroché en pure perte tout ce que d’autres ont fait
Moi, quand je regarde un ami, je ne vois pas son père
Moi, quand je parle à un ami, je ne lui prête pas des frères
Pas de race, ni d’espèce, ni d’atavisme gras, ni d’obsessions funeste
Moi, c’est lui que je vois
Ici, maintenant, à la seconde où je lui parle
Que se passe-t-il ici ?
Quel est ce grand ménage, cette grande lessive
où l’on met de la suie pour rendre plus sale qu’avant ?
Moi, j’aime mes amis au présent…
Je comprends bien ce que vous dites mais peut-il en être ainsi à chaque fois, si simplement et facilement ?
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Bonjour Mébul,
Je ne crois pas que cela soit facile, non, rien ne l’est en matière de relation humaine. Mais on peut décider fermement de ne pas s’inscrire dans ces tendances et de rester en vigilance vis-à-vis d’elles. Je crois en la possibilité du choix à cet égard.
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Oui, c’est exact.
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