Poudre d’escampette

Hérisson des jardins

portant sur son dos sa propre couronne

d’épines

j’ai envie de ce grand temps d’absence propice

à la contemplation du rien

Chaque voix m’est de trop qui porte, assène et crie

là où j’espère le beau calme de midi

Je pourrai ainsi imaginer la ligne de la mer

battant à faible cœur contre le ciel mûri

En moi rien n’est pareil et je ne remettrai

aucun pas dans leur poussière

Ni rebours ni recours à un temps de misère

ou à un vieux drapeau sur un mât décati

Une longue contemplation ouvre très loin les frontières

pendant que sur mon front un vent d’avril bruit

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.