La pluie approche, du bout de l’ongle
je tente de percer un petit polochon
un nuage douillet, perchée à mon appui-fenêtre
qui rêve de devenir balcon
Devant le conteneur à verres
une ménagère et un homme à mégot
jettent méthodiquement des cadavres
qui tintent sans harmonie
Un grand homme nettoie à petits jets la placette
veillé par les pigeons-sentinelless
Le camion-poubelle de son souffle asthmatique
concurrence le chuintement des pneus sur l’asphalte
La pluie approche, l’air humide m’embrasse timidement
lorsque je tends le cou au-dessus du vide
La belle passiflore prépare secrètement
Sa première fleur à portée de mes doigts
S’il pleut dru, à flaques et à ruissellements
J’irais au jardin tremper mes semelles dans la gadoue
et ramper dans l’herbe grasse
Comme un escargot content
Toujours une belle fraîcheur communicative…je lis très peu….je ne suis pas déçu d’avoir laissé vos images me rendre visite. Merci.
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Bonjour Jean avec retard car, comme vous, je déserte plutôt le net, ces temps-ci. Merci de me faire l’honneur de votre visite :).
Amitiés.
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pour le bol d’air, je n’y manquerai pas
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J’en suis ravie. Belle journée, la pluie chante ici.
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