Marron roux dans ta robe pleine
qui me surprend par son teint doux
que ne puis-je en ma main sereine
enfermer tes frères jaloux
Ta chair est dure sous l’écorce
mais ta chair peu tendre se plaît
malaxée par mes doigts véloces
et c’est l’enfance qui renaît
Dans mes poches comme autrefois
où nul trésor ne te dispute
ton sacre cher à mon émoi
je te le dis, tu es mon roi
