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Marron roux dans ta robe pleine

qui me surprend par son teint doux

que ne puis-je en ma main sereine

enfermer tes frères jaloux

Ta chair est dure sous l’écorce

mais ta chair peu tendre se plaît

malaxée par mes doigts véloces

et c’est l’enfance qui renaît

Dans mes poches comme autrefois

où nul trésor ne te dispute

ton sacre cher à mon émoi

je te le dis, tu es mon roi

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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