La graine

Je cultive sans pot

à l’intérieur de moi

Une sorte de beau calme

De mon grand sac-à-mots

aux graines prolifiques,

j’ai jeté les plus gros

C’est qu’en très bons soldats

ces vocables mafflus

sonores et rubiconds

viennent jeter la fièvre

Chacun déteste l’autre et

honteux de l’Histoire

imagine des guerres

et des emportements

où le chapeau du fou

renverse sans grand peine

 les chapôs indécents

de quelques feuilles de chou

Dans ma tête, il fait bon,

Le calme sans esclandre

grandit par petits bouts

Et moi, j’écoute mon cœur

battre sans haine

Et puis, c’est tout

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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