Je n’ai pas mon content de joie
Vois-tu, moi, je suis gourmande
Et peu disposée à replier
Mes pétales, même un peu usés
Comme on rangeait des draps de chanvre
Dans des tiroirs de naphtaline
Au temps où les femmes étaient priées
De garder la chambre
Le chemin vers l’ailleurs, le dehors, la liesse
La grande liberté de ne plaire qu’à soi
De garder ce qui va même un peu de travers
Parle si fort alors que la vie s’amuse de moi
Je n’ai pas assez de force, et trop peu de volonté
Pour vivre intensément, follement, sans apprêts
Et pourtant, chaque pas que le vent soulève
M’est plus doux que la sagesse des arbres
Je suis la chercheuse de rêves
Je suis têtue comme une chèvre
Je n’ai pas mon content de joie

Primesautier, c’est le mot qui m’est venu en te lisant, je ne sais pourquoi.
Belle journée !
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Merci avec retard mais conviction, Mebul !
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