Il pleut, modestement, à compte d’auteur
Les haies sont murmurantes
et les toits dégoulinent
de torpeur
Dans les flaques mobiles je croise
À pas mouillés un peu de mon reflet
Qui s’inverse et se grise
De sa lenteur
C’est un peu de printemps
Qui s’invente dans la ville
Aux branches des bourgeons
Éclatent de vigueur
Ainsi trempée d’un frileux délice
Je pose sur mon tapis
Mes habits du dehors
Nue, vieux nouveau-né
Dimanche dort