Cauchemar sans cuisine ( un poète, ce n’est pas sérieux)

J’ai rêvé que j’étais une praline

Rose et craquante dans un sachet

Habillée de sucre cuit

Et pareille à mes semblables

 Je peinais à faire valoir

Ma substantifique beauté

Ne pouvant ni crier ni déchoir

De ma confite identité

Je me sentis réduite

À ma plus simple expression

Heureusement, nulle mâchoire

Ornée d’outils broyeurs et tranchants

Ne s’approcha de mes rondeurs

Ainsi corsetées d’abjecte roseur

Je me suis réveillée

Pâle et déconfite

Pour mon plus grand bonheur

Mais il est temps vraiment

Que je quitte la chambre

Avant qu’un songe pâtissier

Ne m’entarte dans la crème

Qui pourrait vraiment me noyer !

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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2 commentaires pour Cauchemar sans cuisine ( un poète, ce n’est pas sérieux)

  1. ¡Buenísimo, excelente!!! Merci ma belle poéte.

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