Impériales

Elles guettent à ma fenêtre

Avec l’ardente passion des fleurs

Opiniâtres, gourmandes et cossues

Portant haut leur hampe impériale

Tout de pourpre et de blanc vêtues

Avec en leur cœur d’or pâle  

Une trompe fine et têtue

L’ample traîne de leurs sépales

Qui dans la lumière ondoie

M’évoque des reines barbares

D’un lointain royaume exilées

Et sans un mot je les regarde

M’offrir leur luxueuse clarté

Où le jour lui-même s’attarde

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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