Ambre

Je viendrai regarder le petit pli de ta bouche

Et ton sourire en fleur dans ton sommeil

Je laisserai sur mon seuil

 Toutes mes vieilles histoire, toi,

 Tu grandis non loin de l’océan

Et ton jardin sent bon la forêt

Qui le borde de ses grands pins

Que te dirais-je d’une femme

Dépouillée de son Eden

Et qui a commis plus de sottises

Que tu n’en feras jamais ?

Rien sans doute que mon attente

Et puis les feuilles et les cailloux

Et le temps des fêtes où ton père

Était un très petit enfant

Je viendrai regarder ton petit poing de femme

Serré dans la blancheur des draps

Et je ne dirai rien

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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