Je viendrai regarder le petit pli de ta bouche
Et ton sourire en fleur dans ton sommeil
Je laisserai sur mon seuil
Toutes mes vieilles histoire, toi,
Tu grandis non loin de l’océan
Et ton jardin sent bon la forêt
Qui le borde de ses grands pins
Que te dirais-je d’une femme
Dépouillée de son Eden
Et qui a commis plus de sottises
Que tu n’en feras jamais ?
Rien sans doute que mon attente
Et puis les feuilles et les cailloux
Et le temps des fêtes où ton père
Était un très petit enfant
Je viendrai regarder ton petit poing de femme
Serré dans la blancheur des draps
Et je ne dirai rien