Quand les arbres seront nus
J’ôterai ma peau d’ocre
Je prendrai la pâleur des matins
De novembre
Quand la pluie sur les trottoirs
Court, monotone,
Avec sur mes épaules
Un manteau de brouillard
Le froid humide enrobera mes pas
Sur le trottoir, au matin
Quand chacun se terre chez soi
Le ciel ne se lèvera pas, il tiendra
Dans ses mains grises des replis de soie
Et je penserai à celle qui dort si loin
Dans un Sud, près des marins
Et dont parfois j’ai le sourire
Parfois l’attente des grands jours
Quand un furieux désir d’exil
Mord le seuil de ma porte
Melancolique et plein d’images des souvenir des jours grises… j’adore ce poème mais sourtout les quatre premiers vers; c’est sont magnifiques!!!
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