Tout sinon rien

Ce qui compte est ce qui martèle

 l’horloge de mon souvenir

Ce qui a un sens, ce qui mobilise

Mon écoute, ma veille, mon énergie

ma volonté inextinguible, mes mouvements

et la course que je conduis vers toi     

Ce qui compte est ce qui est vrai

La réalité de tes pas, amis, jusqu’à mon antre                  

Les heures passées jusqu’à tomber

 à découdre le vieux manteau du monde

pour en tisser un autre bien plus joli

Alors, garde tes mots, s’il te plaît

Ne me dis pas que je suis unique

Ne me dis pas que tu serais abîmé

Ne me dis pas que je te manquerais

Ce qui unit parfois s’effiloche

Ce qui était épars se rejoint                

Je préfère Ô combien ton silence

à une promesse qui s’éteint

comme le petit clapotis d’une vague

que le sable à peine retient

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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