Ce qui compte est ce qui martèle
l’horloge de mon souvenir
Ce qui a un sens, ce qui mobilise
Mon écoute, ma veille, mon énergie
ma volonté inextinguible, mes mouvements
et la course que je conduis vers toi
Ce qui compte est ce qui est vrai
La réalité de tes pas, amis, jusqu’à mon antre
Les heures passées jusqu’à tomber
à découdre le vieux manteau du monde
pour en tisser un autre bien plus joli
Alors, garde tes mots, s’il te plaît
Ne me dis pas que je suis unique
Ne me dis pas que tu serais abîmé
Ne me dis pas que je te manquerais
Ce qui unit parfois s’effiloche
Ce qui était épars se rejoint
Je préfère Ô combien ton silence
à une promesse qui s’éteint
comme le petit clapotis d’une vague
que le sable à peine retient