Je te porte dans mes pas
Espèce de vieux monstre
Et dans la puissance de tes bras
Je vois toutes les ombres
Les sillages tracés depuis
La nuit des temps
Serais-tu donc cet Éridan
Où meurt le soleil ?
Je suis marcheuse efflanquée
J’ignore de tes crues
Les colères féroces
Mais mon cœur bat si fort
Quand je poursuis encore
Ton manteau soutaché
D’automne et de merveilles
Et que le soir apaise
Le cours de tes ondes
