Je travaille de façon extrêmement régulière avec des stagiaires du DEC (diplôme d’expertise comptable) et je pourrais dresser un tableau assez complet des profils de personnes qui utilisent mes services. Pour certains, je ne suis qu’un prestataire de services ponctuels et utilitaire, d’autres entrevoient la démarche globale qui sous-tend mes travaux.
En effet, lorsque je corrige un texte, je me heurte très souvent à des anomalies récurrentes : une faute d’accord qui se répète tout au long du mémoire, l’emploi d’un jargon qui n‘a pas sa place dans un tel travail, des formulations pléonastiques. Lorsque c’est le cas, j’accompagne régulièrement ma proposition de correction d’un commentaire ou d’une alerte.
Il ne s’agit évidemment pas de mettre l’auteur mal à l‘aise et de le renvoyer à son ignorance, ou à son étourderie. Mais à la base d’une faute répétitive se trouvent souvent une règle de grammaire oubliée ou jamais apprise et/ou une confusion. Or, ces erreurs se dupliqueront dans tous les supports que l’auteur rédigera par la suite, y compris dans les documents officiels qu’il adressera à sa clientèle (dans le cas d’espèce).
Ainsi, mon ambition est d’attirer son attention sur ces points et de l’aider à améliorer son expression à plus long terme. Dans la pratique, la rédaction du mémoire, par ses exigences de forme et de fond, peut constituer une formidable occasion d’améliorer son expression écrite. Sachant que s’il n‘est pas un grammairien ni un expert pouvant garantir un zéro faute (le langage n’est pas une science exacte), le correcteur peut expliquer, conseiller et aller plus loin dans son travail avec le client qu’une simple chasse aux coquilles.
Ce travail de correcteur est exigeant.
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