Nocturne

Au fond de mon sommeil un autre monde attend
un chemin y serpente au milieu d’un volcan
dont les parois sont de noires impostures
Au pied d’un arbre blanc un enfant dort
avec dans sa main un bâton oublié
J’avance au milieu d’un peuple chamarré
pourtant chacun est seul et marche à l’avenant
L’herbe murmure plus loin et tout parle
aucune maison n’y dresse ses grands murs
et d’étranges animaux tendent des muffles doux
au-dessus des étangs que la lune brode de reflets
Parfois, quand le jour tend son glaive de soleil
et tranche brusquement le songe où je suis
j’ai peine à recouvrer à l’instant mes esprits
et je demeure un peu entre ces univers
Je me lève et voilà qu’une voix me dit
qu’importe le réel, pourvu que toi, tu vis !

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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