Ce qui nous a donné la vie se reprend
Ardent, fendant de son arc d’or
nos poumons fragiles
habillant nos échines de durs frissons
régnant du haut de son olympe
et se riant de nous
Maître du soleil et de la guerre
d’un seul de ses rayons
il ordonne la fermeture générale
la grande symphonie des volets
le claquemurage et l’entre-soi
et tout de lumière force à la nuit
J’offre donc au divin Apollon
l’ascenseur de ma colonne vertébrale
la prairie ondoyée de mes seins
et la tranquillité de mon corps
Ni serve ni abattue, joyeuse
et glissant vers ce prince accablant
mon regard mutiné
je sais qu’après l’été son règne
prendra fin !