Apollon

Ce qui nous a donné la vie se reprend

Ardent, fendant de son arc d’or

 nos poumons fragiles

habillant nos échines de durs frissons

régnant du haut de son olympe

et se riant de nous

Maître du soleil et de la guerre

d’un seul de ses rayons

il ordonne la fermeture générale

la grande symphonie des volets

le claquemurage et l’entre-soi

et tout de lumière force à la nuit

J’offre donc au divin Apollon

l’ascenseur de ma colonne vertébrale

la prairie ondoyée de mes seins  

et la tranquillité de mon corps

Ni serve ni abattue, joyeuse

et glissant vers ce prince accablant

mon regard mutiné

je sais qu’après l’été son règne

prendra fin !

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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