Les jeunes qui s’ennuient
la nuit
promènent leur tête vide
à fond dans des bolides
qui malmènent les rues
à grand renfort de bruit
Leur musique fanfaronne
tristement dans le noir
à 2 heures et demie
ou 4 heures moins un quart
et d’absurdes refrains
aux accents d’artifice
scandent le credo urbain
des vies que tout éteint
Mais parfois un seul homme
tranquille et solitaire
salue la lune en fredonnant
et je chante avec lui
quand je ne dors pas