Avoir à sa main

Le tranchant de la main

 la rend mince et ductile

une feuille de chair sans automne

une aile solide et douce

qui dessine dans le ciel

d’étranges calligraphies

Le plat de la main

est bien plus incertain

qui de la douceur d’une caresse

devient fouet claquant

ou marque d’allégresse

quand il frappe sèchement

une cuisse offerte

Je préfère le tout

et sa grâce mobile

son veinage pareil

à des nervures bleues

et son bec pincé

autour d’un crayon

qui chante sans bruit

sur une page

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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