Armistice

Quand le ciel se refuse au petit matin

la grande chambre blanche

est comme un feu éteint

La lumière y pénètre à petits pas feutrés

et le bruit peine aussi à seulement y entrer

C’est le long jour d’après

la vie fait armistice et dans les rues

où rien ne défile les arbres s’étonnent

Je célèbre la paix avec mon petit moi

installé tel un prince sur un coussin moelleux

loin de toute colère et de tout bruit

Lorsque le temps s’arrête il devient un ami

et la vie s’embellit sans peine sous son aile

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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3 commentaires pour Armistice

  1. les2olibrius dit :

    Tiens, je crois reconnaître la rue Racine. J’ai plusieurs années habité rue de France, un peu plus loin… Comme le monde est petit, tout de même !

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  2. les2olibrius dit :

    Pardon… Je voulais dire le cours Émile Zola! Bon weekend !

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