Moi je refuse de décroître
d’être décadente
d’atrophier mon regard
Je refuse la mélancolie du déchoir
la déréliction du non-vouloir
la défaillance accessoire, l’attrition
et le désespoir
car j’aime la vie
Oui !
J’aime ce qui se saisit de moi
quand le jour point
J’aime ce que j’entrevois
dans le rire d’un autre
Je refuse que la colère
trépane mon cerveau
J’entends la force du verbe
et j’aime la force de l’espoir
car j’aime la vie
Oui !