J’aime le blanc impassible et cruel
et cette commune liberté
de n’y rien faire d’autre que penser
sans rien garder des signes primitifs
qui tracent sans peser
leur ligne de fuite
Ainsi, je m’invite au curieux abandon
et joue dans cette plaine vaste et nue
J’y suis un pâtre grec gardien de blanc coton
un jasmin sans parfum, une bougie fondue
J’attends que le ciel perce ma toile
de ses traits drus