Blanc

J’aime le blanc impassible et cruel

et cette commune liberté

de n’y rien faire d’autre que penser

sans rien garder des signes primitifs

qui tracent sans peser

 leur ligne de fuite

Ainsi, je m’invite au curieux abandon

et joue dans cette plaine vaste et nue

J’y suis un pâtre grec gardien de blanc coton

un jasmin sans parfum, une bougie fondue

J’attends que le ciel perce ma toile

de ses traits drus

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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