Posés sur l’étincelle de mon désir,
Au coin de l’œil, étirés de soupirs,
Attendent les temps vagabonds,
Les frissons, les rebonds,
Les caracoles savantes, les folles pâmoisons…
Tandis que je m’invente sur l’échiquier des nuits,
Des tête-à tête poivrés de maintes déraisons…
Qu’est-ce que je ne donnerais pas
Pour être la fleur du jour,
Etalée languissante dans ses précieux atours,
La paume de ta main, lorsque frôlant à peine
Le jour,
Tu réfléchis…..
Paysage affolé de regrets éclatants,
Je crie à poumons nus à la chaleur du vent,
Je veux être le sable glissé dans tes cheveux,
Le rêve que le désert attend…..
Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour exister encore,
Etre au flanc du taureau le glorieux matador,
Et la vague gerçant de ses doigts d’algues vives,
Tout ce qui peut advenir encore….
Posés sur l’étincelle de mon désir,
Paupières cuivrées de mensonges pudiques
Se bercent les chimères tremblantes et chevelues
Les amours vives et mortes, les arts disparus
Et plus qu’écorchées vives, mes emballées mortelles,
Et mes faims détrempées aux errances soudaines….
C »est magnifique…
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Merci ! Je suis touchée !
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Excellent, très beau pour commencer la semaine! Merci, bisous.
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Bisous Barbara fidèle….:)
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Avec tes » faims détrempées aux errances soudaines… »… que de gourmandises en perspective… !! – tiens sur le même registre, il faudrait que tu lises « Ivresse et cuisine », que j’avais fait en dialogue quasi quotidien avec JoBougon: voir http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2011/10/09/ivresse-et-cuisine-avec-jobougon/. – écrit à la façon XVIIIè siècle… mais nous nous étions régalés , c’ets le cas de le dire…
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Je avis aller voir ça, de ce pas….tu as titillé….ma gourmandise de mots !
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