Tout fumant, hérissé de petit copeaux de fromage
Fondant, Parmesan, Edam, Cheshire,
Et de lardons frétillants,
Mon petit mont blanc
De serpentins affables, m’attend !
Grandgousier à côté de moi fait bien pâle figure
Et je sais des ogres qui resteront bâillant
De pleine déconfiture
Devant mon appétit dévorant !
Qui fait des poétesses des dames alanguies
Becquetant à petite bouche pincée
Une laide feuille de salade flétrie,
Ferait bien de réviser sa vêture !
Je suis gourmande, je vous l’assure !
Et prend des charmes italiens
Jambon d’Aoste ou de Parme
Pizza dodue et tomates ventrues
Pour faire de mes joues
Des pommettes de charme !
Ô nourritures terrestres,
Que par ces temps de pluie
Je bénis d’un bon vin de Toscane et d’oubli
Que je goûte vos armes !
Du sommet du mont Blanc
Où ma fourchette enroule
De longs chapelets de délices
Je vous salue donc sans malices
Et avec juste un peu de …piquant !
Je ne sais si c’est parce que je n’ai pas encore mangé, mais c’était gourmand, et tu m’as mis en appétit ! 😉
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C’était le but, donc chic ! 🙂
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Très appétissant ! toi, tu avais crée la nouvelle poésie-gourmand.Bravo!
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C’est mon côté épicurien ! Merci Barbara!
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