J’ai ramené un peu de soleil dans mes cheveux
Et cette blonde poussière du creux des chemins
L’odeur des menthes et des sapins
Et le silence des vignobles sur les coteaux bleus
Il y avait des églises de pierre sablée
Et leurs vitraux de lumière crue
Et dans les villages traversés
Cette plage de silence que rien ne rompt
Pas même les clochers
J’ai pensé que ces villages et ces monts
Etaient comme l’amour
Traversés de permanence
Et caressant de brise fraîche
Mes épaules dénudées
J’ai ramené de l’eau claire dans mes yeux
Et toutes les forêts de la terre
Accrochées à mes souliers
Depuis je marche dans mes rêves
Comme une dormeuse éveillée…
A reblogué ceci sur lerestnadine.
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Merci beaucoup pour ce partage !
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La fusion des images est certainement votre plus grande force. Vous savez comment charmer le lecteur avec des fondus enchaînés lyriques que vous maîtrisez à merveille! 🙂
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Bonjour Francis
Bienvenue sur ces pages; Votre compliment me touche beaucoup. Je crois qu’en poésie rien ne se maîtrise mais tout se redécouvre et s’invente; je m’y essaie ! Merci beaucoup.
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Superbe !!! C’est comme une belle mélodie qui nous caresse…
Mille fois merci!
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Si je peux faire cela avec mes mots, alors je suis totalement ravie! Merci !
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