J’ai le nuage aléatoire
Dans mon ciel gris
De très petits moutons bien sages
Restent tapis
Une grosse mine de plomb, vilain crayon
Trace ses grands jambages
Sur les toits volages
Et sa dure calligraphie
Un mince faisceau de lumière
Serpente en vain dans ma chaumière
Fore ses trous dans mon parquet
Et me poursuit de sa blondeur
Avec une maligne candeur
Car rien n’y fait !
J’ai la tête au vent, à l’orage
Aux roulements de tambour en partage
Aux zébrures d’éclairs dorés
Aux océans très démontés
Alors saisissant au passage
Une écharpe de ouate grisée
Je m’en fais un radeau bien large
Et sur les cieux, pars voyager
Capitaine sans amarres
Ou matelot halluciné !
Bonne soir… capitaine sans amarre, matelot halluciné! Comme tu fait pour finir tés poèmes d’une manière si belle…? Magnifique!
Bisous
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Cela vient tout seul porté par les images.. Merci beaucoup, Barbara!
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