Sans paroles, les mains
Dansant dans la lumière
Ombres noires, portées blanches
Fruits de saisons rosés de frais
Je les regarde jouer
Déliées, agiles, légères
Ces mains qui autrefois
Dans le creux de ma paume
S’abandonnaient
Mains d’enfants, menottes
Pelotes de chair douce
Tissant sûrement leur toile
Mains passerelles
Qui lentement m’ouvrent les portes
Du monde de demain