Eminent paradoxe

 

A quoi penses-tu caché dans l’ombre de tes cils ?

A rien, moi non plus…

Il y a peu, juchée sur un rocher de certitudes

Je construisais un monde de fer

Cerclé, solitaire, dangereux et futile

Il n’y  avait pas d’entrée

Et puis, la mer y est passée

Rongeant de sels et de murmures

Tout ce que je croyais

C’est bien, je préfère mes vêtements de vide

Qui laissent la peau nue

Subtile, brute et limpide

Aux draperies de serments

A quoi sourient tes lèvres pleines et sanguines ?

A rien, moi non plus…

C’est beau comme un soleil inutile

Ardant ses rayons sur un désert brûlant

Et je danse impavide sur ses reflets cinglant

D’immobiles instants…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

4 commentaires pour Eminent paradoxe

  1. Bravo!!! Tes mots flambés de force centripète nourrit l’esprit… aliment liquide, solide, détonation des sens…!

    Aimé par 1 personne

  2. Grand merci et bon week-end!

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.