Ma peau se fait le cuir sur un fauteuil dur
Encré de tissu noir et de noires griffures
Ma peau, sucrée de vanille et de pétales de rose,
Ma peau se joue la pause…
Ma peau veinée de frais, ointe d’onguent bizarre
Ma peau de sel, de dunes, de plis et de moiteurs
Terreau moelleux de soies suspectes
Ma peau se fait parfois la fête
Ma peau paumée, pommelée, pomme tavelée
Ma peau sauvée au prix de maints abandons
Ma peau frissons
Peau de chien, peau de chagrin, peau d’assassin
Ma peau posée pauvrette
Sur le froid du carreau
Ma peau qui se fait le derme en coulisses
Pas de pot… !
Correctrice, rédactrice, écrivain, poète, photographe 
Il en est des peaux lisses comme des caractères, y poser un regard découvre son quant à soi qui rosit les joues sous ses soies suspects comme pour nous rire au nez et à la barbe
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A reblogué ceci sur lesgensdechauprixet a ajouté:
Il en est de la peau lisse comme du caractère, y poser le regard rosit les joues sous la soie suspecte, comme pour nous rire au nez et à la barbe.
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Il en est de la peau lisse comme du caractère, y poser le regard rosit les joues sous la soie suspecte, comme pour rire au nez et à la barbe de notre quant à soi.
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Voilà un commentaire franchement réjouissant ! Merci !
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il faut surtout cultiver l’art de sauver sa peau en toutes saisons ,et savoir cueillir sa pomme au bon moment hé hé ne trouvez vous pas ???
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Ou savoir cultiver son jardin à la Voltaire 🙂
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