C’est un bus de nuit qui déposera à ma porte quelques étoiles bien connuesà l heure où le ciel pâlira à peine au-dessus de mes nuits blanches
Alors je me chante à moi-même la litanie de l’amour qui ne doit pas s’enfuir, de la bonté qui s’est évadée de ma peau, de la douceur que je retiens si mal
Aucun enfant ne le demeure assez pour faire de nous ses parents
A peine suis-je femme, si peu mère et pourtant
à chaque main que je serre, à chaque sourire qui s’ouvre,
fleur, éphémère don
c’est l’humain que j’apprends
Sous mon toit dont la lumière lèche le plafond en s’appliquant
tapis roulé, table poussée, serviettes pliées sur les lits de fortune
je travaille en berçant entre mes épaules dressées
un rêve de rires et d’été
Je ris aux anges qui me le rendent bien
et si,sous l’ombre tutélaire de la grande dame de fer
plus loin, une autre vie se crée dont je ne sais presque rien
ce long fil d’Ariane, l’espoir qui me revient, le chant de ma mémoire
aux accents de jeux et de goûters sereins
me parlent de la voix qui n‘a jamais eu d’âge
me parlent de ce qui toujours revient
me parlent de la voix qui n’a jamais eu d’âge
me parlent de ma tendresse qui revient …
Oh ! Que c’est joli !
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Merci et bienvenue sur ces pages 🙂
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