Quand nous aurons fini de pleurer
Assis corps à corps sur le même escalier
Pétrissant de doigts gourds nos mouchoirs trempés
Quand j’aurais fini de verser dans ton oreille entonnoir
Mes mille cris geignards, mes grincements, mes spasmes
Quand je t’aurais abasourdi de mes éreintements
Dis
Consentiras-tu à me tirer par la main
A me secouer d’importance
Jusqu’à ce qu’il sourde de mon corps
Mille tessons, mille rognures, mille murmures ?
Que ma peau frottée à tes égarements
Se desquame, se polisse, se façonne et s’irise ?
Alors
Quand mon esprit transparent, expurgé et futile
Pèsera moins qu’un seul de tes cils
Souffle, souffle tant que tu le peux
Dissipe-le aux quatre coins de la terre
Et nous serons tous deux ravis…
jolie
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