Chutons comme le froid qui nimbe les falaises
de tes épaules crues découpées sur le jour
Chutons comme la pluie qui ignore les fadaises
de nos pensées assises comme des oiseaux doux
Chutons comme des pierres roulant leurs rires
sur les murs
Chutons dans le vertige des temps morts
Chutons puisque la nuit enrobe parfois nos jours
d’un épais drap bordant le chant de nos amours
Chutons dans les beaux sortilèges
qui ceignent nos reins en atours
Soyons de feu et puis de braise
Chutons dans le désir sans détours
pendant que la vie s’apaise
Chutons dans ce halo de mots… chutons dans le plaisir de lire 😉
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Oui, oui, chutons! Merci Myo !
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