Tout se partage surtout le pain
certains ancrages, certains matins
l’herbe mouillée sous les pieds nus
le café chaud, l’aube apparue
les mots lus, voix haute sous le ciel
la terre qui tremble dans le soleil
les corps lavés d’à peu près
la vie prenante et ses excès
Mais je ne partage pas mon cœur
si petit qu’une main d’oiseleur
le poserait sur son poignet
pour qu’il puisse s’envoler
A peine une grande bouchée
d’amour l’aurait dévoré
Il serait tien quand même, entier
si tu avais su le garder
mais son mécanisme indocile
bat la cadence de mes cils
qui s’ouvrent encore
sur le jour à venir
Oh! C’est beau !
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Merci, c’est très aimable 🙂
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