Je me languis du dehors
la toux qui me transforme en chien aboyeur
me cloue derrière la fenêtre
les pattes arrimées au sol
l’oeil collé aux lingots d’or
que le soleil crée quelques instants
Le ciel est un peu trop loin
sa nappe souple échappe à mes mains
sa coulée bleue sur la ligne des monts
que je devine sans les voir
distille ses envies de départ
sa tentation terrible de la fuite
radeau de nuages éperdus flottant
jusqu’à se dissoudre
au pied d’une colline sans humains
je maugrée contre le statut canin
qui me prive de devenir oiseau
de voler plus haut que la ville
dont les toits bouchent l’horizon
Mais qui sait si je saurais prétendre
à devenir plus légère que moi …
c’est très joli, merci et bravo!
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Bienvenue sur ces pages et merci 🙂 !
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Un tout rapide rétablissement à vous, Colette !
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Merci Gil, j’y travaille 🙂
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Soignez vous bien et recevez tous mes voeux.
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Merci beaucoup, Aldor et recevez mes meilleurs voeux aussi pour cette année toute neuve.
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