Perchée sur ton épaule
vigie précieuse et séculaire
à côté de ta jugulaire
je voulais écouter
battre ton sang
Frotter ma tête à ton oreille
chat satiné et ronronnant
Puiser au creux de ta gorge
de ta voix tout le vibrato
Je suis en silence de toi
L’écho des murs, ici, renvoie
l’ombre d’une danse incongrue
sur mes talons je tourne encore
et sur mes reins qui se déchaînent
une robe rouge bat son plein
Je suis un sioux assassin
qui cloue de ses flèches vermeille
la silhouette de son prochain
car nul ne prendra dans ma main
la ferveur qui était mienne
je suis un sioux assassin…