Aucun bruit ne sourd dans les rues où je marche
c’est un désert sans vie, où seul un chat s’endort
et je chante pour moi la complainte des âmes
qu’alanguit le grand chant de l’hiver
Des squelettes de pierre, des chimères aux entrailles
déjà rongées de rouille s’érigent en étages
Les grues patrouillent là, et leurs têtes bien haut
narguent en tâches de sang le soleil bien pâle
Ils seront 200 000 et pourquoi pas bien plus
à rendre dans des cages leurs rêves de partance
et moi je marcherai, inlassable et têtue
puisque mon blanc vaisseau s’est échoué un matin
un matin vrai et pur comme un amour trahi
un matin de vaincue dont pourtant je m’éloigne
Chaque pas est un serment de poussière et de pierre
Chaque pas est un rire bien plus qu’une prière
Chaque pas est le non que je dis à ta misère
Chaque pas me relève, chaque pas se dédit
et tout ce que j’ai enfoui loin, là-bas, s’exonère

Magnifique Colette. Tu illumines ce soir de tempête sur ma péninsule. Bons baisers de l’ouest. Ps, je n’ai pas osé te demander de nouvelles de ta santé, je crois que tu as eu un souci. Par chez moi il faut être très intime pour obtenir une réponse franche quand on pose ce genre de question à quelqu’un. Ma grand mère répondait » Je suis pas une curieuse comme toi, moi j’ai pas été demander au docteur ce que j’avais » et vlan… 😅
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Grand merci Patrick, je vais répondre à ta question ailleurs qu’ici, mais elle ne me gêne pas.
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